Transports publics et accès à la nature :
un paradoxe ?
- Voyage durable
Qu’entendons-nous par Destination nature ?
Ce terme évoque différentes images selon chacun : un territoire isolé et reculé, un parc national, une réserve naturelle, une forêt aménagée près de la ville ou même un parc paysager urbain. En fonction de ces visions, la question de l’accessibilité par les transports en commun et du « dernier kilomètre » se pose inévitablement.
Il s’agit de repenser l’accès à la nature, en le rendant compatible avec une mobilité douce et durable, tout en répondant aux envies et capacités de chacun. Nous n’avons pas tous l’aptitude ou le souhait de sauter sur un vélo en sortant de la gare, de faire de longues randonnées ou de camper en pleine nature.
Cela implique de faire des choix, parfois de renoncer à certaines destinations que l’on pourrait qualifier de « nature sauvage ». Mais est-ce vraiment un problème ? Je ne vais pas vous proposer une expédition aux confins de l’Antarctique pour aller voir des baleines mais je vous invite à explorer la Carélie finlandaise, la côte ouest du Jutland danois ou encore les Highlands écossais.
Je conçois des itinéraires personnalisables selon les préférences de chacun, et voici les principes que je me suis fixée pour rendre la nature accessible :
Séjour dans des villes vertes
Je choisis des arrêts dans des villes avec de nombreux espaces naturels, dotées d’une gare ou d’un port, permettant de rayonner dans la nature environnante à pied, à vélo ou en bus.
Utilisation mesurée de la voiture de location
Une voiture de location peut être incluse dans l’itinéraire, mais la distance à couvrir entre le dernier arrêt en transport public et la destination finale est limitée à environ 100 km.
Règle de distance
L’intégration éventuelle d’une voiture de location dans l’itinéraire est réservée pour les pays éloignés comme la Finlande, mais pas pour l’Ecosse par exemple. Cette solution est proportionnelle à l’effort nécessaire pour atteindre la destination.